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Photo du rédacteurKelly TINCHON

🧭L'art de la trajectoire

Dernière mise à jour : 18 sept.

Qui aurait pu anticiper la pandémie Covid-19 qui arrêta la planète durant deux mois ? Et qui aurait pu prétendre aux personnalités annonçant qu’ “Internet, ça ne marcherait jamais !” que si, cela transformera profondément nos vies une dizaine d’années plus tard ?


Définir une vision puis une trajectoire s’avère être un vrai challenge dans cette société où tout évolue très vite. S’ajoutent à cela la complexité des oppositions des décideurs et des évolutions sociétales parfois prévues, parfois tout à fait inattendues. Nous devons également faire face à la perte de notre capacité à rêver, imaginer et nous projeter vers le monde que nous souhaitons, faute de récits appropriés.

A l’heure où nous avons à prendre des décisions qui impacteront les générations actuelles et futures, demandons-nous : pourquoi n’arrivons-nous pas à construire de visions désirables de nos territoires ?


Prenons l’exemple de la densification de nos villes et villages, sujet d’actualité avec la ZAN* :

En tant que citoyens, élus ou bien acteurs de la ville, nous entendons parler de densification à tout-va, avec des solutions qui se multiplient. Mais comment l’adapter à son territoire ? Que veulent vraiment ses habitants ? Comment assurer une transformation juste, durable et attractive pour le territoire ?

Travailler ces sujets multiples est complexe et il est difficile de se projeter au vu des constats cités ci-dessus. Faisons un zoom très rapide sur l’un des sujets clé des politiques d’aménagement de nos territoires : les évolutions démographiques (↙︎ de la natalité, ↗︎ du nombre de personnes âgées), couplées aux prédictions de poursuite de l’↗︎ des populations françaises en ville (malgré un bref changement de tendance en période Covid) et enfin l’évolution des surfaces moyennes des logements (↗︎) ces dernières années. Ces trois indicateurs principaux peuvent s’articuler de manière différente en fonction : des donneurs d’ordre, de la politique nationale et de la raison d’être du territoire.


Quelques chiffres qui ont inspiré ce zoom sur la densification :


Dans cet article, nous vous proposons un voyage de l’utopie à la vision ... ou l’art de la trajectoire...

Notre parti-pris est de travailler l’utopie avec les citoyens, élus et acteurs de la ville pour définir les aspirations profondes de cet écosystème. Dans quelle société souhaitons-nous vivre ? Comment souhaitons-nous relationner avec les habitants de notre territoire ? Avec nos proches ? Quel équilibre de vie souhaitons-nous avoir ?

Le challenge ? Traduire ces aspirations profondes en vision et trajectoire pour les décideurs. C’est là que Labita revêt ses plus beaux atours pour accompagner ces acteurs dans ce voyage. Sur la base de ces aspirations profondes, nous travaillons ensuite à les transformer en vision puis en plan d’action à court, moyen et long terme en collaboration avec des experts métiers.

Faisons maintenant place à l’outil qui peut contribuer à définir la raison d’être et la vision d’une collectivité ou d’une commune : l’ikigai territorial.


L’Ikigai ? C’est quoi ?

C’est un outil originaire du Japon qui permet aux personnes en questionnement de découvrir leur raison d’être par le biais de questionnements : ce dont le monde a besoin, ce que j’aime, ce en quoi je suis bon, et ce, avec quoi je peux être payé. La réponse à ces questions permet de trouver une cohérence centrale et un but qui est : la raison d’être de la personne.


L’ikigai territorial, c’est “quoi quoi” ?!

C’est une méthode découverte par le biais de La Fabrique Spinoza dans l’étude des Territoires Heureux. La méthode peut à la fois être utilisée par le citoyen ou bien par le territoire lui-même. Nous tenons à préciser que La Fabrique Spinoza n’a pas communiqué d’outil précis et nous avons joué avec l’idée pour créer une première version d’ikigai territorial pour les collectivités et communes.



La méthode s’imbrique très bien aux enjeux des collectivités et communes avec une réflexion sur :

  • Les besoins du territoire : définir les aspirations et les besoins sur lesquels les décisionnaires souhaitent travailler ;

  • Ses talents : cartographier les activités artistiques, culturelles, associatives, touristiques, économiques, artisanales, ... dont le territoire peut être fier ;

  • Sa soutenabilité : comprendre et définir le modèle économique du territoire d’aujourd’hui et de demain ;

  • Les besoins de ses habitants : capter les aspirations profondes des habitants par des ateliers innovants en intelligence collective.


L’ikigai territorial peut apporter une réelle valeur ajoutée à un territoire souhaitant construire un nouveau récit basé sur ses forces, ses aspirations et ses opportunités. Cette méthode peut permettre de traduire une utopie territoriale en une vision concrète de ce vers quoi le territoire souhaite s’engager.


Alors, envie de tester cette méthode ensemble ?



Ressources utilisées dans la rédaction de cet article :


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