1er juillet 2028
« On ne peut pas tout avoir », « c’est impossible », « avec des si on refait le monde ».
Et si… on pouvait tout avoir ? Et si… tout était possible ? Pensais-tu que, le 1er juillet 2024, en période d’élection législative divisée, violente et peu collective, il y aurait eu de telles évolutions ?
Voilà maintenant un an qu’un nouveau collectif politique a remporté les élections présidentielles de 2027. Bien plus qu’un parti, ce groupement de citoyens engagé a su remporté son électorat pour proposer une vision alignée aux valeurs de la France, créant de la valeur et de l’adhésion pour le plus grand nombre et s’inscrivant dans une politique long terme pour l’Humain et la Planète. Ces élections ont lancé l’ère de la révolution par la coopération. La France a ainsi été pionnière encore une fois pour révolutionner nos modes de gouverner et de construire l’avenir de son territoire.
Mais nous ne sommes pas là pour refaire l’histoire. As-tu entendu parler du premier lieu de vie coconstruit avec une méthode de coopération innovante ? C’est tout à fait dans l’ère du temps !
Non ? Et bien lis cet article publié par Le Monde (de la Coopération). Il retrace à la perfection le déroulé du projet et l’ambition qui s’y cache derrière.
Rubrique : Société – Logement
RESIDENCE « LA CLAIRIERE CITOYENNE », DE NOUVEAUX MODES D’HABITER POUR UNE VIE HARMONIEUSE : ENTRE NATURE ET VILLE, LE DILEMME N’EST PLUS.
Cette nouvelle résidence, fraîchement réhabilitée, traduit à la perfection les nouvelles orientations de la France. Elle a été co-construite par les collectivités, associations, experts-métiers de l’habitat et les citoyens pour imaginer une résidence sans concession, où il fait bon vivre et créateur de valeur pour l’ensemble des acteurs. Envie d’en savoir plus ? Bonne lecture et rendez-vous aux portes ouvertes le 8 septembre 2028 !
« Un parcours de résidence « Habiter Demain » un peu loufoque »
Tout a commencé par une volonté poussée par un collectif en 2023 : le collectif Labita. L’ambition était de participer à réinventer nos modes d’habiter pour accompagner les transformations (nécessaires) de la société.
En 2024, en pleine période de crise économique, politique et environnementale, le collectif à lancé un projet un peu loufoque : un parcours de résidences « Habiter Demain ». Ce parcours de résidences, inspiré des résidences d’artistes, avait pour objectif de mettre en coopération plusieurs acteurs : experts-métiers, promoteurs, bailleurs sociaux, citoyens et collectivités pour imaginer de nouveaux projets de lieux de vie. Ces lieux de vie ne devaient pas se contenter d’être conventionnels, ils devaient être pensés comme un héritage pour les générations futures. Le cahier des charges était exigeant : concevoir du bâti qui dure dans le temps, participer au ré-ensauvagement de la ville, faire de ses lieux de vie un moteur de l’engagement citoyen. Et bien sûr, les participants ont travaillé sur le modèle d’impact de ces lieux de vie.
Durant 4 jours, les participants ont maquetté des projets de lieux de vie et des modèles de montage de projet (juridique et financier) sur la base de problématiques concrètes de collectivités du Nord de la région Nouvelle-Aquitaine.
Une collectivité lance un projet sur son territoire, convaincue de l’impact qui sera généré
L’une des collectivités participante, Val d’Angélique*, s’est alors emparé du projet créé par les acteurs de la ville pour le déployer quelques mois plus tard sur son territoire à l’aide des contributeurs de la Résidence Habiter Demain.
Le collectif Labita les a accompagnés dans l’approfondissement du projet : mobilisation d’un écosystème de partenaires, d’experts-métiers et de citoyens engagés, précision du modèle d’impact (économique, environnemental, social et territorial), planning du projet, recherche des financeurs, recherche du foncier , …
Et bien sûr, le nom de la résidence a été co-construit rapidement, elle s’appellera : La clairière citoyenne.
Du modèle de promotion conventionnel à la création d’un nouveau métier : designer de territoires vivants
A bas les modèles lambdas, La Clairière Citoyenne, défrichera de nouvelles façons de concevoir des projets immobiliers !
« Participer à la Résidence Habiter Demain a ouvert les yeux à notre équipe d’élus : de nouvelles façons de faire sont possibles. Et cela nous semblait simple, mais pas simpliste. C’est-à-dire que cela nécessiterait d’explorer de nouvelles manières de collaborer pour être impactant sur le long terme, tout en n’étant pas une usine à gaz. Si certains étaient sceptiques ? Bien sûr que oui ! Mais nous étions prêts à relever le défi. Le collectif Labita proposait un nouveau métier : celui de designer de territoires vivants. Concrètement, il nous a accompagné de A à Z sur ce projet en prenant en compte les besoins de l’ensemble des parties prenantes, en explorant de nouveaux modes de conception, en impliquant des collectifs de citoyens, d’association et de professionnels. La cerise sur le gâteau a été que ce projet a explosé en visibilité pour rendre attractive notre petite ville qu’est Val d’Angélique* ! » Madame la maire de Val d’Angélique*
Un lieu de vie sans concession vous dites ?
Cette résidence a été conçue pour traverser les âges à la méthode des constructeurs d’antan. Le modèle économique a ainsi été complètement revu : les investisseurs (entreprises, territoires et citoyens) ont été sensibilisés à l’investissement sur le temps long, fiable et créateur de valeur sur le territoire. Ainsi, des choix ambitieux ont pu être faits dans la conception, sans pour autant réinventer l’eau chaude ! Le collectif Labita ne s’est simplement plus basé sur le montage financier avec une durée de vie à 20, 40 ou bien 60 ans, mais sur la base d’une résidence qui durerait des siècles. Les choix des matériaux, l’anticipation des usages d’aujourd’hui et de demain, l’articulation avec le quartier et la conception des espaces verts ont ainsi été pensés de la sorte. Cela donne une résidences qui respire, où il fait bon vivre et qui donne envie de rester !
Un collectif de citoyen et de futurs habitants aux anges
Les citoyens avec la volonté de participer à la conception de la résidence ont été impliqués dès le début du projet. Cela leur a permis de se sentir impliqués et décideurs dans ce projet innovant.
Et de manière totalement naturelle, un collectif s’est créé sous forme d’association pour animer le projet, le rendre visible, et même prendre possession du lieu comme les espaces verts partagés. Le collectif a contribué à penser les jardins avec un architecte-paysagiste volontaire en faveur de la biodiversité et de la création de nouveaux communs (potagers, espaces de jeux pour enfants, lieux de repos nature,…).
« Notre petite ville manquait d’attractivité de la part des promoteurs et bailleurs sociaux. Val d’Angélique* dépérissait : de moins en moins de commerce, des habitants qui peinaient à s’installer et une dynamique freinée par tout cela. Quand j’ai appris qu’un projet innovant était en train de se monter, j’ai sauté sur l’occasion ! Je me sentais aussi actrice de l’avenir de notre belle ville. Alors j’ai mobilisé mes voisins pour que nous participions tous et toutes, dans la mesure de nos possibilités. Cela a été une expérience humaine touchante, enrichissante et ça a permis aux habitants actuels et à ceux qui allaient s’installer de créer une communauté de ville. » Malika, habitante de Val d’Angélique*
« J’ai hâte de m’installer à la Clairière Citoyenne et contribuer à faire vivre ce lieu. J’ai le sentiment de m’être réapproprié mon pouvoir d’agir et de m’installer dans une ville accueillante, qui a mis les ressources pour qu’on s’y sente bien. En pleine transition dans mes modes de consommations, je sens que ce lieu de vie me permettra de transformer progressivement mon mode de vie. Je souhaite que d’autres résidences de ce type fleurissent un peu partout pour essaimer des modes de vie où il fait bon vivre ! » Martin, futur habitant de la résidence Clairière Citoyenne.
Des citoyens du territoire qui investissent localement
Inspiré par les modèles d'habitat participatif, le projet Clairière Citoyenne a été entièrement financé par des fonds publics et privés du territoire. Concrètement, les collectivités partenaires et les citoyens croyant en la valeur du projet ont rejoint la coopérative RCC (Résidences Clairière Citoyenne) en tant qu'investisseurs-sociétaires. Certains sont futurs habitants, d'autres bénéficient simplement de l'attractivité du projet.
Pour garantir l'accessibilité, les citoyens pouvaient investir à partir de 50€ grâce au micro-investissement. Tous ont cru en l'impact, la durabilité et les bénéfices que ce projet local apporterait au territoire. Cela marque l'émergence d'une nouvelle manière de concevoir les projets, grâce au financement et à l'engagement citoyen !
Quel avenir pour les résidences Clairière Citoyenne ?
Grâce à la visibilité de ce premier projet et à l’engouement créé sur le territoire, trois autres projets sont en cours de conception en Nouvelle-Aquitaine avec le même procédé. Un parcours de résidences Habiter Demain, le lancement de projets concrets et l’accompagnement par le Collectif Labita afin d’aboutir à un projet exigeant, viable, où il fait bon vivre aujourd’hui et demain !
*Nom de ville fictif
1er juillet 2028
Alors, qu’en dis-tu ? De nombreuses manières de collaborer, voire même coopérer, sont possibles. Les méthodes employées dans la résidence Clairière Citoyenne sont simples mais pas simplistes. L’innovation principale est de remettre l’humain au cœur des processus et de revoir le rapport au temps de nos lieux de vie. Charge à nous de continuer à les lancer et à défricher de nouvelles voies pour aujourd’hui et pour les générations futures !
LE REEL
A l’heure où la France est à la recherche du chemin le plus désirable pour le plus grand nombre, il est plus que temps de commencer à coopérer. Ensemble, construisons une vision de la France respectant ses valeurs, l’équité pour le plus grand nombre et la planète : citoyens, entreprises, associations et gouvernements !
Labita a pour ambition d’y participer dans son secteur en « Contribuant à réinventer nos modes d’habiter pour accompagner les transformations nécessaires de la société. » Cela se traduit concrètement par une première activité qui vise à accompagner les acteurs des villes et villages (promoteurs, bailleurs, territoires et experts-métiers) dans la réinvention de leurs stratégies et montages de projets. Aux horizons de 2026, la Foncière Labita sera créée pour participer à la réhabilitation de lieux de vie en zone rurale, petite et moyenne ville.
Cette fiction s’inspire du Manifeste Labita qui repose sur deux années de recherche et de nombreux échanges avec des experts métiers. Ce livrable cristallise les piliers de l’entreprise qui sont indisociables dans tout accompagnement et projets mené par la structure :
👉🏻 Concevoir des lieux de vie vivants, qui durent dans le temps
👉🏻Participer au réensauvagement des villes et villages
👉🏻Faire de nos lieux de vie des moteurs de l’engagement citoyen
A l’automne 2024, Labita lance le premier parcours de résidences "Habiter Demain", inspiré des résidences artistiques, à destination du secteur de l’habitat et de la planification urbaine. Ce parcours de deux résidences a pour ambition de mettre en coopération les différentes parties prenantes de la ville et de les accompagner de l’intention à l’action. Les ingrédients de ce parcours de résidences reposent sur des experts-métiers innovants du territoire, un accompagnement au prototypage de lieux de vie sous forme de maquette d’architecte et l’utilisation de l’intelligence collective pour créer différents modèles de montage juridique et financier. Chaque groupe de participant travaillera sur une problématique d’une collectivité bien précise pour répondre à des enjeux concrets. Séduits par l’idée de coopérer entre acteurs et de repenser la manière de concevoir des projets ? Contactez-nous !
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